Il fait bizarre Sur la ville, Trottoirs-miroirs Sur la ville. Des ombres lezards Se faufilent Et se glissent, agiles Dans le brouillard Indelebile. Il
Les terres rouges de Karchtai, Ta maison de Campanile, Les terres rouges de Karchtai, Je ne les connaitrai jamais. Je pars et je n'y peux rien, Je pars
C'est vrai, cet assassin m'obsede. C'est vrai, cet assassin me suit. Qu'il me suive ou qu'il me precede, Il tue, je chante, je chante, il tue. De ses
Tous les soirs, a minuit, Je prends mon couteau. Je me lisse les cheveux. Je mets mon habit. Dans l'air glace, J'pars dans la ville Et, brusquement,
Emmene-moi dans ton ile, Loin des rumeurs de la ville. Je n'ai jamais dit je t'aime A nul autre qu'a moi-meme. Je veux partir dans ton ile Ou je sais
Toutes les nuits, depuis toujours, Dans une ville differente, Il tue. On le poursuit mais, derriere lui, On ne trouve que l'epouvante, Il tue. Depuis
Je viens. J'ai quitte mes theatres. Plus rien. J'ai quitte mes theatres. Je viens. Je veux savoir pourquoi, Depuis des mois, Tu n'encercles que moi,
Dans la folie recluse Ou j'etais enfermee, Ma memoire en intruse Vient de se reveiller. Dans ma vie sans soleil, Ma memoire appareille Vers un passe
O mes theatres, O mes silences, Mes paradis et mes enfers, Mes tenebres et ma transparence, O mes etes, O mes hivers, O mes velours, O mes amours, O
De quelle nouvelle Babylone, Viennent ces belles amazones Avec leurs franges sur le front. Sont-ce des anges ou des demons ? Qui sont-ils ou qui sont
Tire-pas, tire-pas. La vie c'est pas cinema. Joue-pas, pose ca. On perd sa vie a ces jeux la. Tire-pas. Ce n's'ra pas Cine-cinema. C'est suffisant qu
On s'est trouve Sans se chercher. Nos regards se sont rencontres Et notre vie etait changee. La nuit est bleue Comme tes yeux. Je te desire A en mourir
J'suis collee avec un artiste Qui joue au theatre comme emploi Un role d'Alphonse tres realiste, Si au moins c'etait avec moi, Si au moins c'etait avec
Mon mari est mort a la guerre. Je venais d'avoir 18 ans. Je fus a lui seul toute entiere, De son vivant Mais le jour de la fete, On me conte fleurette
Tu me dis, Leon, qu'il faut que je t'oublie, Parce que dans quelques jours, tu vas te marier. Ce qu'tu demandes la, Mais c'est de la folie, Car il y
Bien qu'il possede une femme charmante, L'ami Durand est un coureur. V'la t'y pas qu'il reluque sa servante Et qu'il la reluque en amateur. Il lui murmure
Ah ! Les voyages Aux rivages lointains, Aux reves incertains, Que c'est beau, les voyages Qui effacent au loin Nos larmes et nos chagrins, Mon dieu !
J'ai l'air comme ca d'une moins que rien Qu'a pris la vie du bon cote, D'une fille perdue qui va son chemin Sans trop chercher a s'y retrouver. Quand