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Vārdi: Yves Jamait. Vierzon.

Qui aurait dit qu'un jour, entre deux chansons,
Je ferais un detour, pour aller voir Vierzon ?
Ce que la vie est drole, quarante ans sans se voir,
T'arrive, sans crier gare, et je pleure comme un saule
Sur ta vie, sur ma vie.
Qui aurait dit au reste, qu'une moitie d'orphelin
Que je fus sans conteste, un jour poserait la main
Sur le corps de celui qui fut tant de mystere.
Que jamais je n'ai dit le sobriquet de pere
De ma vie, de ta vie. De ma vie, de ta vie.

Serait-ce le sommeil d'un enfant couche tard
Ou des gouttes de ciel qui mouillent mon regard ?
J'ai vu couvrir de terre ton corps en bois dormant,
En recouvrant mon pere, je perds en moi l'enfant.
Je ne me souviens plus, de memoire morcelee,
De journee, s'il en fut, ou je n'ai pas pense
A l'auteur de mes jours qui laissa composer
En solo, pour toujours, celle qu'il croyait aimer
Pour la vie, pour sa vie.
Donc, pas de souvenir, aucune reminiscence,
Bien que j'ai du subir le poids de cette absence,
Si j'ai du regretter, d'etre ainsi depourvu,
Je n'ai jamais manque de ce que je n'ai pas connu
Dans la vie, dans ma vie. Dans la vie, dans ma vie.

"Tiens voila le soleil, on ne l'attendait plus"
Disait-il, y a une paye, ce chanteur que j'ai cru.
J'ai du trouver des guides, des peres spirituels,
Des mots et des Maximes, pour me porter conseil.
Si j'ai peu de "parce que" pour taire mes "pourquoi",
Je realise que je ne serai pas sans toi.
Que tu fus un fantome, tout ca m'a fait grand-chose.
Ta vie brisa le mome, mais ta mort le repose.
C'est la vie, c'est ma vie. C'est la vie, c'est ma vie.

Ben voila, tout est dit, je ne vais pas m'epancher.
C'est la fin d'une nuit qui s'est eternisee,
La fin de l'insomnie. L'arret de la douleur
N'a pas fait plus de bruit qu'un bris de coeur.