Vārdi: Bernard Lavilliers. L'amour Et La Mort.
Tu es la dans ma peau, comme un coup de couteau
Comme un shoot, comme un speed, transparente et liquide
Tu rechauffes mon corps longtemps apres ma mort
Comme un soleil fane, tout blanc et tout rouille
Et je flotte a l'envers, en attendant l'hiver
Givre de solitude, perdant de l'altitude
Fige dans le silence, contemplant la mouvence
De cet amour fragile qui danse sur un fil
C'est l'amour et la mort, dont je te parle encore
Au-dela du pouvoir, a travers les miroirs
Je crie de ma cellule, je brule tes calculs
Je fous le grand bordel dans la ronde officielle
Je suis la sur le seuil de ce matin nacre
Les embruns de la nuit a mon cuir accroches
Les lieux troubles, ambigus, ou je brule ma vie
Ont glisse sur ma voix un voile qui seduit
Rendez-vous a Bahia ou l'aigle du Bresil
Est aussi orgueilleux que le puma des villes
Tatouages marins ou chansons des bordels
Je t'emmene en musique vers le reve eternel
C'est l'amour et la mort, dont je te parle encore
C'est un couple inedit, c'est un destin maudit
Le cri noir du silence dans le desert intense
Un soleil irreel sur un coteau de sel
Dans ce match au finish, ou la liberte prime
Sur cette route oblique, sur ce contrat sans rime
Dans ce lit provisoire, ce rendez-vous nomade
Ou je reviens m'asseoir, je ris, et je m'evade
Dans ce plongeon facile ou tu risques ma vie
Dans cette mer limpide ou tout s'evanouit
L'oxygene bleute de notre independance
Sort des poumons soudes par le desir immense
C'est l'amour et la mort, dont je te parle encore
Comme une maladie qui n'est jamais guerie
Un cri inacheve qui ne s'est pas leve
Un numero precis qui n'est jamais sorti
Comme un shoot, comme un speed, transparente et liquide
Tu rechauffes mon corps longtemps apres ma mort
Comme un soleil fane, tout blanc et tout rouille
Et je flotte a l'envers, en attendant l'hiver
Givre de solitude, perdant de l'altitude
Fige dans le silence, contemplant la mouvence
De cet amour fragile qui danse sur un fil
C'est l'amour et la mort, dont je te parle encore
Au-dela du pouvoir, a travers les miroirs
Je crie de ma cellule, je brule tes calculs
Je fous le grand bordel dans la ronde officielle
Je suis la sur le seuil de ce matin nacre
Les embruns de la nuit a mon cuir accroches
Les lieux troubles, ambigus, ou je brule ma vie
Ont glisse sur ma voix un voile qui seduit
Rendez-vous a Bahia ou l'aigle du Bresil
Est aussi orgueilleux que le puma des villes
Tatouages marins ou chansons des bordels
Je t'emmene en musique vers le reve eternel
C'est l'amour et la mort, dont je te parle encore
C'est un couple inedit, c'est un destin maudit
Le cri noir du silence dans le desert intense
Un soleil irreel sur un coteau de sel
Dans ce match au finish, ou la liberte prime
Sur cette route oblique, sur ce contrat sans rime
Dans ce lit provisoire, ce rendez-vous nomade
Ou je reviens m'asseoir, je ris, et je m'evade
Dans ce plongeon facile ou tu risques ma vie
Dans cette mer limpide ou tout s'evanouit
L'oxygene bleute de notre independance
Sort des poumons soudes par le desir immense
C'est l'amour et la mort, dont je te parle encore
Comme une maladie qui n'est jamais guerie
Un cri inacheve qui ne s'est pas leve
Un numero precis qui n'est jamais sorti
Bernard Lavilliers
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